QUOI DE NEUF SUR PUBSOCIALE ?


Mise à jour de 2024

Une nouvelle année débute… et il était temps de corriger certains bugs. En janvier 2024, une vérification des liens esst en cours, de façon à conserver la pertinence de ce site, plus de 10 ans après son lancement. 

Merci pour votre fidélité et vos commentaires positifs !

Parcourez plus de 4 300 affiches de publicité sociale

Puisque de nombreux étudiants en communication et en publicité utilisent ma collection d’affiches en ligne, j’ai décidé de failciliter leur travail en faisant un regroupement thématique des campagnes en fonction du problème qui justifie l’action publicitaire (suicide, alcool, drogue, its, criminalité, …).


Il devient ainsi plus facile de comparer les différences entre les stratégies et les contenus adoptés dans les différents pays et à différentes époques ! 


Vous trouverez cette collection dans l’onglet « Publicité sociale et communication pour la santé » sur ce lien pinterest

La pire raison pour justifier une campagne

On peut lancer une campagne de publicité sociale pour différentes raisons. Sensibiliser, informer, changer les attitudes, modifier les opinions, dénormaliser, infléchir des comportements. Il existe plusieurs justifications rationnelles appuyant ce choix. Mais il existe aussi une mauvaise raison : le faire parce qu’on ne peut rien faire. Dans ce cas, le déclenchement d’une campagne sert à soulager le malaise du décideur confronté à un défi qui lui échappe. C’est le cas dont je discute ici.

Comment une publicité d’animalerie pourrait-elle être la meilleur pub contre la COVID produite en 2021 ?

Début janvier 2022, nous discutons du cas d’une publicité remarquable, véritable pièce d’anthologie, conçue pour faire la promotion de la marque d’une entreprise spécialisée dans les produits pour animaux domestiques.

Mais voilà.

À plusieurs égards, les publicitaires sont parvenus à concevoir une capsule de 30 secondes qui s’avère aussi être une des communications les plus intéressantes de 2021 (au Québec, du moins) pour promouvoir les gestes barrières. Une performance qui surpasse bien des efforts investis depuis des mois par les autorités sanitaires …. 
Ça vaut le détour !

La saison des pubs contre l’alcool au volant ...

Décembre 2021. La période de fin d’année, dans les pays occidentaux, est l’occasion de voir déferler de multiples publicités prônant la sobriété au volant ou décourageant une consommation trop élevée. Cette convergence des publicités évoluant autour du même problème de sécurité routière, au même moment, offre une belle occasion de constater la diversité des stratégies que différents promoteurs utilisent pour produire des publicités ayant le même but.

Trois exemples concrets de pub sur un même sujet qui en sient beaucoup sur leurs producteur. C’est ici .

Pour éviter l’échec: prétestez !

Avez-vous un ami qui dit « Moi, j’ai confiance à mon instinct. Quand je traverse un boulevard, je ferme les yeux. Depuis le temps que je traverse des rues, j’ai développé un sixième sens qui m’évite d’avoir à fatiguer ma vue » ? Non ? Croyez-vous que ce soit parce que vos amis manquent d’expertise ? Ou qu’ils sont trop craintifs ?

 

L’analogie avec le lancement d’une campagne de publicité sociale est là. Parce que, sur cette nouvelle page de Pubsociale, je vous parle de prétester un projet publicitaire, pour choisir un scénario publicitaire et prévenir réduire le risque de problèmes. Vous le faites probablement déjà en rédigeant des textes que vous relisez ensuite plusieurs fois ou qui sont confiés à un reviseur externe. Le prétest publicitaire répond à la même logique.

 

Quand surgit la question du prétest dans les discussions autour d’un projet de pub, habituellement, l’objection des publicitaires ou des promoteurs présents se résume en quelques mots : « Ça ne donnera rien de plus ». Et c’est à ce commentaire sans appel que je souhaite répondre en parcourant avec vous l’exemple concret du prétest d'une publicité de sensibilisation aux troubles anxieux diffusée il y a quelques années par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

Comprendre par l’exemple: le prétest publicitaire

Rien de tel qu’un exemple concret pour comprendre à quoi sert le prétest publicitaire. Je ne le répèterai jamais assez: le prétest n’est pas un tribunal dont le but est de répondre à la question « C’est bon ou pas? ». Il s’agit d’un processus de recherche qui devrait faire partie de toute action publicitaire d’envergure.


Pour illustrer concrètement la chose, je vous présente le véritable rapport d’un prétest réalisé par un organisme gouvernemental québécois, il y a quelques années. Ce document, d’accès public mais difficile à trouver, illustre le genre d’informations qu’on peut attendre du prétest publicitaire.

La facilité à décoder le message publicitaire: survol des constats provenant de différentes études

Au cours de mon survol constant des publications scientifiques, certains articles se démarquent parfois au point où je crois utile d’en publiciser l’existence. C’est le cas d’une récente analyse (Okuhara, Ishikawa, Okada, Kato, & Kiuchi, 2017) où les auteurs livrent les constats de publications scientifiques qui démontrent l’importance d’ajuster nos communications en santé aux compétences des publics visés. Les chercheurs sont partis du postulat que l’aisance avec laquelle un public décode l’information qu’on lui présente déterminera la confiance et l’intérêt qu’il y accordera. Ils constatent que, pour plusieurs, la facilité à décoder les messages de publicités sociales est un indicateur de l’effort exigé. Et que la perception de l’effort à fournir est un déterminant de l’intention d’agir comme le suggère la publicité.


On en parle ici.

La transformation du public cible à l’ère de l'Internet

Alors qu’autrefois la communication pouvait être ciblée, circonscrite à la cible, limitée à une sous-population, un lieu géographique ou un cercle restreint de personnes, l’arrivée d’internet est venue tout bouleverser. Peu importe si elle a été élaborée pour l’imprimé, la radio, la télé ou autre, en un clic, toute campagne peut être propulsée sur Twitter, YouTube ou Facebook. Elle est ensuite présentée à un public beaucoup plus large que celui qui était visé par ses promoteurs. Les parents, les amis, les proches, les collègues, les voisins et les médias en général sont rapidement exposés à un message qui était parfois ciselé pour un public limité. 

Ce qui provoque parfois un dérapage.


Dans ce nouveau billet de pubsociale.com publié dans le segment consacré à l’étude de campagnes véritables, nous discutons de 3 campagnes véritables qui ont été décriées dans les médias par un public différent du public ciblé. Et nous suggérons une leçon à en tirer.

Le marketing me saoule: regard critique sur l’effet publicitaire des boissons énergisantes

L’article présenté ici aborde l’efficacité du marketing de boissons énergisantes, des produits tels que Red Bull, Monster, Hell, Hype, etc. Bien entendu, l’effet problématique discuté n’est pas sciemment visé par les promoteurs. Mais c’est un effet secondaire réel et observé dans le comportement des consommateurs qui combinent l’alcool et ces produits. Un effet ne reposant ni sur la biologie, ni sur la pharmacologie. Un effet pouvant être lié aux activités de marketing entourant ces boissons.

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